Cully Jazz 2019 : Un rythme alpin au bord du lac

 

Mardi 8 avril, le cœur des Alpes a battu sous le toit du Temple. Rencontre avec Manu Delago, percussionniste autrichien, explorateur de nouveaux sons et pionnier du Hang.

Manu Delago, nom de famille évoquant la Dolce Vita italienne, est en réalité un percussionniste autrichien, pionnier du Hang (ou handpan). Cela a été un joli choix de le recevoir ici, au bord du lac et aux pieds des Alpes, car le Hang est 100% suisse. L’instrument, dont l’apparence fait penser à un steel-drum renversé, a été inventé il y a une vingtaine d’années en Suisse. Pesant en moyenne 4 kilos, le Hang peut être fait de différents matériaux et on le joue presque en le caressant.

Le projet de Manu Delago fait partie des belles découvertes du festival. À seulement 34 ans, le multi-instrumentiste, basé à Londres depuis 12 ans, a déjà collaboré avec les plus grands noms, de la déesse scandinave Björk au célèbre Cinematic Orchestra en passant par la sitariste indienne Anoushka Shankar. Le musicien a aussi en poche plusieurs projets personnels, comme l’album « Metromonk » (2017, Tru Thoughts) et « Parasol Peak » (2018, One Little Indian). Ce dernier a été enregistré pendant la réalisation d’un court métrage sous le même nom où on voit Manu mener un sextet de musiciens sur un sommet tyrolien, après avoir traversé un glacier, grimpé une via ferrata, réposé dans une forêt et d’autres locations à différentes altitudes. Son amour pour les Alpes nous parle aussi et le public suisse du Temple se régale avec ces perles alpines de musique.

Le micro de La Fabrik est allé à la rencontre de Manu et, juste avant le concert, il nous a dédié quelques minutes pour parler du Hang, de « Parasol Peak » et des projets futurs. Merci vielmal !

INTERVIEW EN ANGLAIS.

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