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Du 2 au 4 novembre, la salle de concert intimiste La Datcha au Flon a donné carte blanche à une jeune musicienne lausannoise, Louise Knobil, un talent marquant du paysage musical romand et plein de promesses. Une artiste aux multiples facettes (musique, peinture, écriture, théâtre), Knobil impressionne pour sa passion et esprit d’initiative. Gilles Dupuis, directeur du festival, dit d’elle qu’elle « ose ». En effet Knobil, avec sa curiosité et créativité, se lance, à plein cœur, dans d’innombrables projets et collaborations. C’est une approche rafraichissante à sa profession, son art, mais aussi à la vie. Par exemple, influencée par son idole Esperanza Spalding, Knobil s’est récemment lancée dans le chant et en mars 2023 elle a sorti un EP surprenant de métissages et de nouvelles sonorités : « Or Not Knobil » (2023, HOUT Records).
Dans le cadre du festival JazzOnze+, le 2 novembre et le 4 novembre, Knobil a présenté deux formations inédites, entièrement féminines, composées de musicien.n.e.s rencontré.e.s sur la route. Si l’on se souvient de ce dossier RTS du 2021, ces formations sont une bouffée d’air frais et d’espoir. Le jeudi, Knobil a été entourée par deux artistes allemandes talentueuses et très suivies, la saxophoniste Nicole Johänngten et la batteuse Christin Neddens, et le samedi par la guitariste Mareille Merck et la batteuse Romane Chantre. Le 3 novembre elle a partagé la scène avec son quartet actuel : Chloé Marsigny à la clarinette basse, Daniel Roelli au piano, et Gabriel Deloffre à la batterie.
Le micro de La Fabrik a rencontré Louise juste avant ses trois concerts. Elle nous parle de ses racines lausannoises et ses débuts en tant que musicienne, quand elle devait choisir entre poursuivre des études en physique à l’EPFL, ou partir à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), ou aller à l’HEMU. On discute aussi du projet artistique « Knobil », des artistes avec qui elle collabore, des projets et tournées futures, et elle nous partage quelque secret sur l’EP « Or Not Knobil ». La question qui reste est donc : « To Knobil, or not Knobil ? », et nous, on vous dit : « Soyons tou.te.s plus Knobil! ». Bonne écoute.
