UniGE: Genève douce

Série de podcast réalisée en collaboration avec l’Université de Genève dans le cadre du cours “Enjeux environnementaux : nature, paysage, ressources” proposé par Juliet Fall et Raphaël Pieroni


Ce podcast est présenté sous forme de discussion et d’interrogations autour de l’image du vélo à Genève. Le titre, Genève douce, est un jeu de mot avec « mobilité douce » et pose le lieu sur lequel va se baser notre analyse. Au début du podcast, après une brève mise en contexte ( Claire Gex), un intervenant soulève la problématique et permet à la discussion de commencer ( Camille Siegenthaler). Les deux autres « voix off » ( Ilone Adoboli, Claire Gex puis rejoint par Camille Siegenthaler) vont permettre d’introduire les 3 intervenants à la discussion. Les trois intervenants ont été choisi afin de représenter trois milieux importants dans le cadrage de la mobilité douce à Genève. Pour représenter l’aspect médiatique de la question, nous avons rencontré Laura Gabus, ancienne journaliste à la Tribune de Genève et spécialiste des questions de mobilité douce, puis Louis- Philippe Tessier, qui travaille au sein de Mobilidee, une association de mise en œuvre et de promotion de solutions de gestion de mobilité. Enfin, nous avons voulu insérer à notre podcast le point de vue des participants de la Critical Mass, un mouvement social qui dénonce les problèmes de mobilité douce.

A travers la question « Dans quelle mesure la mobilité douce a-t-elle trouvé une nouvelle résonance avec le contexte de crise climatique ? », nous nous sommes intéressées à la façon dont la mobilité́ douce est cadrée par la politiques et les medias à Genève et si l’argument de la crise climatique avait un impact réel sur la promotion du vélo à Genève. En partant des trois composantes évoquées par Laura Gabus pour changer les mentalités et les discours sur le vélo à Genève, c’est-à-dire le ras le bol des bouchons, un mouvement dans la rue et des projets politiques qui existent, nous avons abordé la question de la forte politisation du vélo et de la fertilisation des débats entre la droite et la gauche à cause de l’image négative du vélo, considéré comme un moyen de transport de « gauchiste ». Après avoir abordé le rôle des médias dans le cadrage de cette question, les participants de la Critical Mass ont évoqué le fait que les mentalités sont encore trop tournées vers les automobilistes. Enfin le fil rouge du podcast nous amène à la question centrale de notre podcast, à savoir si le contexte de crise climatique a un impact réel sur l’usage du vélo. On verra alors que l’argument de l’urgence climatique n’impacte pas directement les discours sur la mobilité douce car ce n’est pas un argument suffisamment concret et le vélo est un objet encore trop politisé.

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