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Samedi 8 avril au Next Step, soirée de découverte et apprentissage avec l’érudite Piers Faccini et les chansons de son album le plus récent « I dreamed an island ».

Londonien d’origines italiennes, Piers Faccini a été toujours lié à la musique notamment du Sud d’Italie, dont il connait les dialectes, protagonistes de beaucoup de ses compositions. Son dernier album « I dreamed an island » (disponible sur beatingdrumrecords) rêve d’une ile utopique de tolérance, beauté et paix, en s’inspirant à la Sicile du XII siècle, âge d’or sous le roi normand Roger.

Le concert, que j’attendais plutôt léger et intimiste, a été au contraire une excitante découverte personnelle de ce guitariste et ses collègues, Simone Prattico aux percussions et Malik Ziad à la mandoline et guembri. Si on ne l’écoute que superficiellement, la musique de Faccini pourrait paraitre du joli pop indie. En réalité, c’est bien plus que ça, et à ses concerts s’en rendre compte c’est très vite fait. La calme de ce grand monsieur aux yeux verts pacifiques cache la satisfaction de jouer des morceaux très bien définis dans le moindre détail, à partir de la langue choisie pour chanter (français, anglais, sicilien, arabe, italien…). On l’a appelé un musicien « érudite ». J’ajoute poète, historien, musicologue, bon enfant, danseur, improvisateur.

Rencontre avec le guitariste Piers Faccini dans la loge du Next Step pour parler de « I dreamed an island » mais aussi de projets environnementaux et d’instruments italiens.