Cully Jazz 2019 : Grappelli ou Ceccaldi ?

Michel Bertholet

 

Comment revisiter la musique de Django Reinhardt dans une clé moderne ? Théo Ceccaldi nous donne la réponse. Rencontre.

Le lundi soir aussi c’est l’occasion de fêter dans les ruelles de Cully et si vous êtes passés à côté du Temple, vous aurez peut-être reconnu des notes familières parmi des mélodies virtuoses et des lyrismes sophistiqués. Non, ce n’était pas une réincarnation excentrique de Stéphane Grappelli mais bien en effet le violon du français Théo Ceccaldi.

Né en 1986 entre Chartres (qui est-ce que cela vous rappelle ?) et Orléans, le violoniste a suivi une formation classique pour ensuite se lancer dans le monde aventureux de l’improvisation libre. Depuis, il a été élu « Révélation française de l’année 2014 » puis « Musicien Français de l’année 2016 » (les deux par Jazz Magazine), et aujourd’hui il s’impose avec sa Victoire du Jazz 2017 « Révélation de l’Année » comme l’une des voix les plus singulières de la nouvelle scène jazz européenne.

Depuis presque 10 ans, il apparaît constamment dans beaucoup de formations hétérogènes, du bouillonnant FREAKS à la classique Orchestre Nationale de Jazz, explorant à chaque fois un univers musical immense et varié ou écrivant des compositions personnelles tout à fait uniques. Pour cette édition du Cully Jazz, il s’entoure d’un trio formé avec son frère Valentin au violoncelle et Guillaume Aknine à la guitare et investit le répertoire célébrissime de Django Reinhardt tout en y apportant son interprétation inspirée.

Entre la balance et le début du concert, le micro de La Fabrik est tombé dans ses mains. Il nous parle de Django, de la Corse, de chemises fleuries et… à vous de découvrir le reste !

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