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Dimanche 7 avril, le Chapiteau a accueilli le all-star de la mythique Rhoda Scott, l’ « organiste aux pieds nus ». Rencontre avec une de ses « free queens », Julie Saury.

À 81 ans, Rhoda Scott est toujours la mythique « organiste aux pieds nus ». Son concert de dimanche 7 avril entre parmi ces concerts qui nous enthousiasment car nous étions à deux pas d’une de celles qui a fait l’histoire du jazz, non seulement en côtoyant des légendes de ce genre (comme Count Basie) mais aussi en en devenant une figure emblématique.

Son sextet « Ladies All Star » est construit sur la base de son quartet créé en 2004 avec Julie Saury (batterie), Lisa Cat-Berro (sax alto) et Sophie Alour (sax ténor) et en y ajoutant les différents remplaçant(e)s : Anne Paceo (batterie), Géraldine Laurent (sax alto) et Julien Alour (trompette) qui, en effet, n’est pas une femme mais s’intègre très bien à la scène !

Proche d’être un manifeste pour les femmes dans le jazz, le dernier album publié par l’équipe de rêve s’appelle « We Free Queens » et nous plonge dans des douces ballades comme du swing frénétique.

Le micro de La Fabrik a rencontré une des deux batteuses, Julie Saury, une bombe de précision et énergie. On parle du concert qui venait de terminer, de comment ça marche avec deux batteries sur scène, des femmes dans le jazz, de comédie française et bien d’autre ! Bonne écoute !